Attention, surprise ! Le piano entre d’emblée sans introduction avec l’orchestre alors qu’à l’époque, le soliste ne prenait la parole qu’après une introduction orchestrale. Ces idées originales de Mozart seront d’ailleurs réutilisées par la suite, notamment par Beethoven dans ses 4e et 5e Concertos.
Ce concerto a été écrit par un Mozart de 21 ans plein de fougue qui venait de s’éprendre d’une jeune pianiste virtuose baptisée Mademoiselle Jeunehomme (Louise Victoire Jenamy).
Écoute bien ! Plutôt que de laisser terminer l’orchestre, Mozart fait entrer le piano sur un trille perlé qui rouvre le dialogue initial.
Quel génie ce Mozart !